Samedi, Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault ont tenu un grand meeting à Nantes pour les législatives, où ils ont rappelé l’importance de l’enjeu du vote des 10 et 17 juin: «il faut dire à tous les électeurs, et notamment aux jeunes qui disent « ah ça y est on est rassuré, on souffle, on respire à nouveau », que c’est formidable d’avoir mené François Hollande à la présidence mais qu’il faut donner maintenant (…) une majorité pour poursuivre» a affirmé Martine Aubry au Zénith de Nantes.
«Il nous reste quinze jours pour faire que ce nous vivons maintenant ne soit pas qu’une parenthèse ensoleillée»
«Il faut bien comprendre qu’il reste la moitié du chemin à faire, et ça c’est les 10 et 17 juin», a souligné la première secrétaire. «Le changement qui a si bien commencé, si nous n’avons pas de majorité, ce sera stop» a-t-elle rappellé. «Il nous reste quinze jours pour faire que ce nous vivons maintenant ne soit pas qu’une parenthèse ensoleillée. Nous voulons que le redressement de la France soit la marque du quinquennat de François Hollande. Il faut donner cette force à Jean-Marc Ayrault».
Louant les engagements tenus par le gouvernement dès son entrée en fonction, Martine Aubry a également souligné le renouveau dans la méthode: «le changement avec Jean-Marc Ayrault c’est « j’écoute, je dialogue et je tiens compte »».
«Servir, c’est la feuille de route que nous a donné le président de la République»
«Si l’air est plus léger aujourd’hui, comme tout le monde me le dit, c’est grâce au vote des Français le 6 mai dernier» a affirmé Jean-Marc Ayrault. «Ce soir ce rassemblement c’est la démonstration que nous sommes un grand mouvement, que nous sommes capables, à la hauteur, pour diriger notre pays et que nous sommes capables de nous dépasser». «Nous dépasser pour servir la France. Servir, c’est la feuille de route que nous a donné le président de la république».
«Il y a tant de projets devant nous»
«Les ministres n’ont pas à vendre ce qu’ils sont mais expliquer ce qu’ils font !» a lancé le premier ministre, expliquant le changement de methode. «L’indécence c’est fini». «Je crois en la possibilité de fédérer les Français autour d’un projet, d’une ambition commune. Ils sont prêts à consentir des efforts, à condition que ces derniers soient justifiés et justement répartis. C’est ça le changement pour le redressement dans la justice» a-t-il expliqué.
«Il y a tant de projets devant nous» a-t-il affirmé avant de détailler «les outils du redressement» et «la France que nous voulons». «Une France rassemblée avec ses talents, son intelligence et sa générosité». «Cette France là n’est pour l’instant qu’un voeu, pour qu’elle devienne réalité il nous faut une majorité à l’Assemblée nationale». «C’est fini la résignation, c’est maintenant la volonté pour changer!» a-t-il conclu.