A quelques semaines des élections départementales, le Parti Socialiste organisait hier à Ciné 32 un séminaire de travail pour la présentation de la campagne.
L’effervescence. Une fois passée la porte de Ciné 32, il était presque difficile de se frayer un chemin entre les personnalités du monde politique rassemblées hier pour l’incontournable photo de famille. De gauche. A quelques semaines des élections, on peut officiellement écrire que la campagne du Parti Socialiste (PS) pour les départementales bat son plein. Fort d’une alliance territoriale avec le Parti radical de gauche (PRG) – qui verra trois cantons proposer des candidats du PRG (Fleurance – Lomagne, Val-de-Save et Pardiac – Rivière basse) – et d’un accord local à L’Isle-Jourdain avec la candidate étiquetée pour l’occasion Divers gauche, Marie-Christine Clair, le PS est à l’heure «du rassemblement». «C’est un séminaire de travail sur l’organisation administrative et financière de la campagne assorti d’un bilan et d’un point sur l’avenir», annonce Mickaël Aurora, premier secrétaire du parti dans le Gers.
Un maillage indispensable
Et pour les socialistes, l’avenir du Gers doit se conjuguer sous le coup du «désenclavement, du soutien à la culture, à l’agriculture et l’éducation». En clair, les spécificités locales d’un territoire qui s’apprête à intégrer, comme les sept autres départements de Midi-Pyrénées, une maxi-région à 6 millions d’habitants avec le Languedoc-Roussillon. «La réforme territoriale est une bonne chose pour l’ouverture économique, introduit Raymond Vall, maire de Fleurance et président de la fédération locale du PRG. Mais pour éviter d’être noyés, les territoires ruraux comme le nôtre ont absolument besoin d’un maillage départemental au nom de la proximité avec la population. D’où notre choix d’hommes et de femmes de terrain.»
Une gent féminine qui sera représentée de manière totalement paritaire. Elles étaient trois sur 31 cantons il y a six ans, elles seront forcément trente-quatre (candidates et suppléantes) pour ces 17 nouveaux secteurs, rééquilibrés sur le plan démographique. Dix-sept, c’est aussi le nombre d’années de présidence au conseil général de l’élu de Valence-sur-Baïse qui fut ministre de l’Ecologie : Philippe Martin.
Qui appréhende cette nouvelle campagne avec l’enthousiasme d’un jeune premier. «Il ne s’agit pas de candidatures individuelles : nous sommes une équipe ! De là à dire que je suis l’entraîneur ou le capitaine, c’est autre chose mais ce qui est sûr, c’est qu’on aborde ces cantonales tous ensemble. Pour toutes les raisons que j’ai évoquées l’autre jour (voir notre édition de vendredi), j’ai décidé de me consacrer au Gers», a-t-il réaffirmé hier. Et d’évoquer l’achèvement de la mise en 2×2 voies de la RN 124, la déviation de Gimont, le passage au très haut débit, l’éco-collège de L’Isle-Jourdain, sa volonté d’étoffer l’accompagnement des personnes âgées ou ce «joli coup» qui amènera une hausse de 10 % sur le budget alloué à la culture à l’heure même où les subventions sont en baisse… En fait, en plus d’être insatiable, il est surtout infatigable. «Nous sommes tous prêts !» Et en bon capitaine, il joue toujours collectif.
(1) Scrutins : 22 et 29 mars 2015.
Un casting incomplet
Certains secteurs font encore l’objet de tractations. Le canton du Fezensac n’a pour l’heure toujours pas de candidat PS. «On a un début d’équipe, assure Mickaël Aurora, secrétaire fédéral du parti dans le Gers. On travaille au rassemblement.» Idem pour Mirande-Astarac où la colistière de Francis Dupouey n’est pas déclarée, tout comme les suppléants. Un «ajustement de suppléants» qui est aussi en cours sur le canton de Pardiac-Rivière basse où le conseiller général sortant PRG de Plaisance-du-Gers, Gérard Castet, sera en lice aux côtés de Nathalie Barouillet. Les cantons Val-de-Save et Adour Gersoise sont également en train de parachever leurs candidatures de suppléants.
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/18/2031178-departementales-l-equipe-du-ps-a-l-affiche.html