Le 29 janvier dernier, comme plus de 2 millions de Français, des milliers de Gersoises et de Gersois de gauche se sont déplacés pour voter à la primaire de la gauche et des écologistes. A l’issue de cette consultation démocratique, Benoît Hamon a nettement été désigné pour les représenter à l’élection présidentielle. Tous les candidats à cette primaire s’étaient engagés, publiquement, à soutenir et à faire campagne pour celle ou celui qui serait désigné.
On ne peut que regretter aujourd’hui que certains ne respectent pas cet engagement solennel pris devant nos concitoyennes et nos concitoyens de gauche. Ne pas le respecter, c’est ne pas les respecter.
Quand les responsables politiques se laissent dicter leurs choix par les instituts de sondages, c’est qu’ils ont renoncé à faire de la politique. Ceux qui parient avec cynisme sur la disparition du Parti Socialiste commettent une grave erreur. Une élection gagnée ou perdue ne détermine pas l’avenir d’une formation politique. En politique plus qu’ailleurs, il faut savoir raisonner avec le temps long et non en fonction de l’air du temps. A cet égard, le Parti Socialiste a connu dans son histoire bien des succès mais aussi des défaites dont il a toujours su se relever. Quel serait aujourd’hui le visage de la France et de notre République sans les avancées sociales et les libertés portées par les socialistes et la gauche rassemblée ?
Il ne fait aucun doute que Benoît Hamon l’emporterait au second tour de l’élection présidentielle contre la candidate de l’extrême-droite si elle y parvenait. Parce que les grands combats démocratiques se mènent collectivement, nous appelons au rassemblement de toutes les grandes familles de la Gauche autour de son projet réaliste et novateur de justice et de transformation sociales.