Invité de RTL ce lundi, Harlem Désir a défendu le cap du désendettement et du soutien à l’investissement fixé par le gouvernement. Le premier secrétaire du PS est revenu sur la réforme constitutionnelle et sa proposition de référendum sur le non-cumul des mandats.
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Un cap : le désendettement et le soutien à l’investissement
Interrogé sur l’objectif des 0% de déficit en 2017 et sur la stabilité fiscale, Harlem Désir a défendu le cap fixé par le gouvernement :
Le gouvernement a raison de rappeler qu’il y a un cap qui a été fixé ; ce cap, c’est à la fois le désendettement, et en même temps, le soutien à l’investissement.
Et de détailler que le désendettement était une question de souveraineté économique, d’indépendance vis-à-vis des marchés tandis que le soutien à l’investissement, c’était la préparation de l’avenir, la priorité à l’école, le pacte de compétitivité, le crédit d’impôt, la Banque publique d’investissement, les contrats de générations, les contrats d’avenir :
Si on ajoute de l’austérité et des restrictions inutiles à une situation de récession dans la zone euro, (…) on aura du mal à réduire le chômage et à réduire l’endettement.
Sur l’hypothèse évoquée par le quotidien Les Echos d’une augmentation de la fiscalité, Harlem Désir a estimé qu’il ne «fallait pas en rajouter» et qu’il fallait concentrer les efforts sur les réductions des dépenses. Avant de rappeler le seul et unique objectif de ce cap, le redémarrage de l’emploi :
Il faut à la fois être très rigoureux dans la gestion, mais en même temps, soutenir l’investissement et la croissance, l’objectif de toute notre politique, c’est le redémarrage de l’emploi.
Non-cumul des mandats : tenir le délai de 2014
Concernant la réforme constitutionnelle, Harlem Désir a rappelé qu’il souhaitait que cet engagement «s’applique dès 2014» et qu’il fallait envisager, «s’il y a[vait] trop d’obstacles politiques», la possibilité d’un référendum :
Cette réforme est attendue, elle sera un élément très important de meilleur fonctionnement des institutions, des parlementaires qui se consacrent totalement à leur rôle de législateurs, de contrôles de l’exécutif.
Et de conclure que cette réforme était essentielle au renouvellement, à la parité et à la prise de responsabilité d’une nouvelle génération.