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Interview de Francis Dupouey, candidat sur la 1ère circonscription du Gers

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Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à ces élections législatives ?

Je veux être utile au Gers et à ses habitants.  Dans une élection, il faut toujours se poser la question de l’utilité. Avec Philippe Martin, nous formons le ticket qui nous semble le plus utile pour les gersois. D’abord parce que nous avons de l’expérience, et ce n’est pas un défaut d’en avoir. Il en faut dans un dossier aussi technique que celui des Zones défavorisées, ou aussi lourd que celui du contournement d’Auch. Nous serons les plus utiles aussi parce que nous sommes les seuls à faire travailler ensemble toutes les collectivités qui font réussir le Gers : Département, Grand Auch et Région. C’est la clé du succès de GERS Numérique.

Comment abordez-vous cette campagne ?

Sereinement, nous axons notre campagne sur 3 principes :

–    Loyauté

–    Clarté

–    Proximité

La loyauté cela consiste à ne pas renier un engagement de 40 ans. J’ai choisi de me présenter à cette élection comme un élu de gauche qui assume ses engagements et qui reste fidèle à sa famille politique et à ses électeurs.

La clarté c’est ce qui me pousse à préciser ma position vis-à-vis d’Emmanuel MACRON :

J’ai appelé à voter pour lui dès le 23 mai, afin de faire barrage au Front National. Je serai un député d’une gauche constructive et vigilante. Je dis aux électeurs de gauche, et notamment ceux qui ont voté pour un autre candidat que le candidat socialiste à la présidentielle,  qu’il faut un groupe socialiste fort pour peser sur le quinquennat et éviter une dérive libérale. Quand on regarde la composition du Gouvernement, notamment dans le secteur de l’économie, cette vigilance ne sera pas un luxe.

Certains misent sur la télé ou les réseaux sociaux pour faire campagne, nous, nous misons sur la proximité qui sera le fil rouge de notre campagne. Je crois que nous serons les seuls candidats à aller dans tous les chefs-lieux, à faire des réunions tous les soirs et souvent deux réunions par soir, après une journée entière de visite. Ni Philippe Martin ni moi ne savons faire autrement : on ne peut pas demander le suffrage des gens sans aller à leur rencontre pour parler de leurs préoccupations : trouver un médecin pour remplacer celui qui part, en finir avec les zones blanches de téléphonie, sauver nos écoles, éviter les camions au centre-ville d’Auch ou de Nogaro, défendre l’ APA…

J’ajoute que je suis du Gers, j’y suis né, j’y travaille tous les jours, je partage comme Philippe Martin le quotidien des Gersois. Je connais et je comprends leurs préoccupations, leurs attentes. Je crois être le mieux à même de les faire entendre à Paris.

Pour finir, quels sont les grands axes de votre projet ?

J’ai deux axes complémentaires:

Elu de terrain, je défendrai à Paris ce qui est important pour le Gers : l’avenir de la ruralité, la promotion de notre agriculture, le sort des personnes âgées et le maintien de nos services publics, autant de thèmes qui n’ont été que trop brièvement abordés lors de la campagne présidentielle.

Député socialiste, je serai vigilant sur les questions d’égalité, de justice, et d’aspiration à une vie meilleure, notamment pour les plus modestes. Je ne soutiendrai ni la hausse de la CSG, ni le plafonnement des indemnités aux prud’hommes.