François Hollande: «la Commission européenne n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire»

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En échange du délai de deux ans accordé pour ramener son déficit à 3% du PIB, la Commission européenne a exigé de la France des réformes, notamment des retraites et du marché du travail par la voie d’une liste de 6 recommandations.

Le Président de la République, en déplacement à l’usine Bosch du Grand Rodez, n’a pas tardé à faire une mise au point à l’adresse de la Commission européenne :

Nous avons 20 milliards de déficit des régimes de retraite à l’horizon 2020. Donc, de toute manière nous aurons à faire cette réforme. Nous la ferons dans la concertation, nous la ferons dans la justice, nous la ferons dans la responsabilité. Mais la Commission européenne n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire. Elle a simplement à dire que la France doit rétablir ses comptes publics, ce qui est la vérité.

Comme l’a rappelé David Assouline : «si la nécessité de rétablir nos comptes publics est un impératif, la façon d’y arriver n’est pas unique».

Le Parti socialiste a toujours été opposé en Europe au «tout austérité» qui n’a eu qu’un effet : enfoncer chaque jour un peu plus des pays dans l’instabilité et la précarité économique. Le porte-parole a ajouté : «Cette réforme des retraites est nécessaire, mais comme les autres (…) elle doit être juste, responsable, efficace et négociée», rappelant que la France était souveraine pour décider des modalités de mise en oeuvre des ses propres réformes.

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